Collège Saint-Nicolas de Tiffauges …Ultreïa ! …

Ah ! Le chemin de Compostelle, elles en rêvaient depuis quelques mois déjà lorsqu’elles sont montées dans le minibus, jeudi 4 avril 2024. Les sacs sont bouclés avec la coquille fixée dessus, marcher quelques 25 kilomètres chaque jour, pendant 7 jours consécutifs, n’est pas tout à fait anodin !

C’est depuis Le Puy en Velay que nous nous élançons. Le vendredi matin nous avons partagé la messe avec d’autres pèlerins et nous avons reçu la bénédiction des pèlerins. Nous entamons la 1ère journée de marche sans trop savoir à quoi nous attendre, mais nous voilà bel et bien sortis du traintrain et du confort quotidien ! A chaque soir une nouvelle étape qui vient ponctuer 6 à 7 heures de marche propice à l’échange, à la discussion, parfois au chant et à la prière quand nous faisons halte dans les nombreux édifices religieux qui jalonnent le chemin. A l’étape du soir, nous alternons les gîtes où nous assurons nous-mêmes notre cuisine et ceux où nous apprécions, de temps  à autres, de nous glisser les pieds sous la table. En dépit de la fatigue du jour, des ampoules, nous parvenons à prendre, lorsque les conditions d’hébergement le permettent, quelques temps de réflexion sur la parole de Dieu lorsqu’il nous parle du prochain, sur les choses essentielles que nous souhaitons mettre au cœur de nos vies sans courir le risque de les voir se remplir de détails accessoires, nous prions et nous chantons ensemble …

 

 

Etant un groupe restreint, les nombreuses places dans les gîtes nous ont aussi permis de faire de très belles rencontres d’autres pèlerins.

 

Lorsqu’après une dernière journée nous descendons vers la magnifique abbatiale de Conques, blottie dans le creux de la vallée, l’émotion chez les jeunes, et les accompagnatrices est palpable et nous mesurons pour chacune la trace indélébile que laissera ce chemin dans leur cœur.

 

Une bien belle aventure humaine et spirituelle pour ces jeunes collégiennes de Saint-Nicolas de Tiffauges et pour leurs accompagnatrices !

 

 

“Marcher, c’est toujours se désinstaller … Marcher, c’est vivre entre deux pas. C’est toujours oser quitter, se risquer pour l’inconnu. Marcher est fragile … Marcher, c’est toujours aller vers l’autre.”

 

Jean Debruyne.

 

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