Prières Epiphanie

Comme les mages !

Comme les mages
guidés par l’étoile,
Seigneur Jésus, je viens t’adorer.
A toi, je veux offrir mes trésors,
mes rires et mes chants,
mes bonheurs et mes joies,
ma famille et tous ceux que j’aime,
la prière qui est
tout au fond de mon cœur.

Toi Jésus !

Toi Jésus, tu es le cadeau que
Dieu nous donne.
Me voici devant Toi
Jésus, j’ai les mains vides.
Je n’ai pas d’or
pour te reconnaître comme roi,
mais je t’aime tellement !

Je n’ai pas d’encens
pour te reconnaître comme Dieu,
mais je t’adore dans un sourire.

Je n’ai pas de myrrhe pour te connaître
homme parmi nous,
mais je te fais confiance.

Moi aussi, je suis à la crèche
pour te recevoir comme un cadeau.

ETOILES

Tu me dis Seigneur : « Donne à chacun le droit au pain et au respect,
et tu seras une étoile de partage ! »

Tu me dis Seigneur : « Comble les ravins de haine et de jalousie qui séparent les vivants,
et tu seras une étoile de pardon ! »

Tu me dis Seigneur : « Annonce que tout vivant, de n’importe quel pays, de n’importe quelle intelligence, de n’importe quel travail, de n’importe quelle religion, est l’enfant précieux de Dieu, de la même famille que toi,
et tu seras une étoile d’accueil
 ! »

Fais de nous des étoiles Seigneur, des étoiles si brillantes dans le noir de la terre, qu’on y trouve ton sourire d’Amour, éclairant tous les habitants de la terre !

                                                         Albert Hari et Charles Singer

 

 

 

CONTE DE l’ÉPIPHANIE : LE CONCIERGE DU CIEL

Le fabuleux destin de l’étoile qui a guidé les rois mages. Un joli conte qui invite à faire briller l’éclat de lumière que le Christ a offert à chacun le jour de Noël.

Après que l’étoile eut guidé les rois mages jusqu’à la crèche, le concierge du ciel se demanda : « Que faire de cette nouvelle étoile ? Où la placer ? » Il sillonna le ciel, fit le tour des constellations et demanda aux myriades d’étoiles si elles ne pouvaient pas se serrer un peu, laisser un peu d’espace, faire une petite place à cette nouvelle venue…

« Il n’en est pas question, répondirent-elles, nous sommes installées dans cet ordre depuis toujours, il est impossible de changer notre ordonnance ! » Du côté de la Voie Lactée, même réponse de la Grande Ourse : « Pas de place ! »

« Que faire ? », se demanda-t-il. « Cette étoile a un destin particulier, elle a guidé les mages jusqu’au Sauveur du monde. Elle a obéi à des lois particulières. Elle est très proche de la Terre… Elle est très proche de la Terre : mais oui, la voilà la solution ! Je vais la donner au monde. »

Alors, il alla dans son atelier, et là, il cassa l’étoile en mille morceaux, en mille éclats dont il remplit son tablier. Il sortit et, comme le semeur, à la volée, il lança les éclats d’étoile partout sur la Terre.

Mais ils n’allèrent pas n’importe où : certains se logèrent dans les chambres des hôpitaux et devinrent les veilleuses dont les malades ont tant besoin pour ne pas être angoissés la nuit. D’autres descendirent au fond des mines, là où les mineurs de fond ont besoin d’être guidés par une lampe frontale. D’autres encore se placèrent comme fanaux sur les barques, dans les phares sur la mer, pour éviter aux embarcations de s’échouer sur les rochers. Enfin, le plus grand nombre vint habiter le cœur des hommes.

Chacun de nous a reçu un éclat de l’étoile de Noël. À nous de le faire briller, de raviver sans cesse cet éclat de lumière dans notre cœur.

Yolande Calvet, d’après un texte de Robert Farelly (pasteur baptiste), paru en 1964

La marche à l’étoile
Ils étaient partis un jour,
on ne sait trop pourquoi, on ne sait trop comment.

Était-ce une lubie ? Était-ce une folie ?
Le fait est qu’ils étaient partis.
Hardiment ils avaient emboîté le chemin de l’Aventure.
Combien étaient-ils dans cette expédition ?
Les livres d’histoire ne vous le diront pas
mais les grands-mères vous raconteront
qu’ils étaient de toutes les races.
Combien de temps ont-ils marché ?
Nul ne le sait non plus et pourtant on certifie
qu’une étoile d’argent leur montrait le chemin.
Qu’ont-ils découvert au bout de l’Aventure ?
Rien d’autre qu’un enfant nouveau-né
un enfant d’immigré né dans une vieille masure.

Absolument rien si ce n’est d’offrir à l’enfant
ce qu’ils avaient de plus beau, de meilleur…
A vous de deviner ce que ça pouvait être.
Puis ils sont repartis par un autre chemin…
           Ah, si, j’allais oublier,
           il paraît qu’ils ont passé du temps en adoration.
Aujourd’hui, leurs arrières petits-fils ont repris le chemin de l’étoile.
Ils avancent malgré les tempêtes, le froid ou la chaleur.
Qu’importe les événements bons ou mauvais, ils marchent.
Sur la route ils ont trouvé des compagnons
dont ils sont bien décidés à ne jamais se séparer.
Ils savent en effet que pour trouver l’Enfant il le faut chercher à plusieurs.
Dans leur poche et dans leur sacoche il n’y a pas grand-chose.
Une Bible écornée, des trombinoscopes usés, un téléphone portable…
           Si vous les rencontrez, vous les reconnaîtrez facilement.
           Ils ont la passion de la jeunesse,
           Ils lèvent sans cesse les yeux vers le ciel
           En parlant de l’ENFANT,
           passent du temps en ADORATION.
           Leur emblème est une ÉTOILE
           marquée du sceau de la FOI.
Apprends-nous Seigneur, à nous laisser guider par l’Étoile.
Donne-nous de savoir nous appuyer les uns les autres.

                                                                                  Frère Pierre Mourier

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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