Tu veux jeûner ? Publié par jeunes cathos
Jeûner pendant le Carême, cela peut se faire de multiples autres façons !
Voici quelques pistes …
Jeûne de paroles blessantes : que tes lèvres ne prononcent que paroles de bénédiction.
Jeûne de critiques et de médisances : bienveillance et miséricorde doivent habiter ton âme.
Jeûne de mécontentement : que douceur et patience deviennent tes compagnes de chaque jour.
Jeûne de ressentiment : que ton cœur cultive la gratitude.
Jeûne de rancune : que le pardon ouvre toutes les portes qui t’ont été fermées.
Jeûne d’égoïsme : que la compassion et la charité fleurissent à chacun de tes pas.
Jeûne de pessimisme : que l’espérance ne quitte jamais ton esprit.
Jeûne de préoccupations et d’inquiétudes inutiles : que règne en toi la confiance en Dieu.
Jeûne d’occupations superficielles : que la prière emplisse tes journées.
Jeûne de paroles futiles : que le silence et l’écoute t’aident à entendre en toi le souffle de l’Esprit.
Bonne fin de Carême !
« Le meilleur Jeûne pendant ce Carême », Pape François
« Je recommande ce qui suit comme le meilleur Jeûne pendant ce Carême :
– Jeûnez de mots offensants
et transmettez seulement des mots doux et tendres.
– Jeûnez d’insatisfaction/ d’ingratitude
et remplissez-vous de gratitude.
– Jeûnez de colère
et remplissez-vous de douceur et de patience.
– Jeûnez de pessimisme et soyez optimiste.
– Jeûnez de soucis et ayez confiance en Dieu.
– Jeûnez de lamentations
et prenez plaisir aux choses simples de la vie.
– Jeûnez de stress et remplissez-vous de prière.
– Jeûnez de tristesse et d’amertume,
et remplissez votre cœur de joie.
– Jeûnez d’égoïsme,
et équipez-vous de compassion pour les autres.
– Jeûnez d’impiété et de vengeance,
et soyez remplis d’actes de réconciliation et de pardon.
– Jeûnez de mots et équipez-vous de silence
et de la disponibilité à écouter les autres.
Si nous pratiquons tous ce style de jeûne, notre quotidien sera rempli de paix, de joie, de confiance les uns dans les autres et de vie. Ainsi soit-il. »
Au-delà de nos ombres
Toi qui sais reconnaître l’aimable
en chacun d’entre nous,
toi qui sais voir la lumière au-delà de nos ombres
parce que tu es aimable, parce que tu es lumière,
permets-moi, au cours de ce carême,
de t’offrir le jeûne de tout jugement,
de toute critique.
Permets-moi de t’offrir la privation,
l’abandon, le lâcher-prise des idées toutes faites
et de cet incessant désir d’avoir raison.
Permets-moi, Seigneur, d’atteindre
ce calme sommeil de la pensée
où je puisse cheminer vers cette vacuité intérieure
qui laisse en moi toute la place
à ta Présence, à ton Silence.
Toi qui, même si notre cœur
venait à nous condamner,
ne nous condamne pas
parce que tu es plus grand que notre cœur
et connais toute chose…
apprends-moi le jeûne des paroles
qui ne sont pas de bienveillance et de douceur.
Alors, ma bouche sera prête
à célébrer ta louange en toute occasion.