« Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. »
« Mais comment demeurer, avec notre société devenue allergique au durable, plus encline au jetable et au provisoire, plus ballotée par le virtuel et l’artificiel ! [...] Comment demeurer dans l’amour dans notre monde où toute relation est relativisée, où tout effort et persévérance est vue comme une corvée ! [...] Et pourtant le Christ insiste pour que nous demeurions dans son amour. Il nous indique à nouveau qu’il est la source de l’amour qui se communique à chacun et tous, comme la sève, de l’intérieur, cœur à cœur, pour nous faire vivre et produire des fruits dignes de lui. Si nous nous coupons de lui, nous ne sommes plus arrosés, nous sommes asséchés, sans vie et sans rien faire de bon. »